Chaque quartier de Saint-Maurice possède une église. Cette disposition est particulièrement liée à l’histoire du XXe siècle.
L’église Saint-Maurice, située au 57bis rue du Maréchal Leclerc, est la plus ancienne. Elle date du milieu du XIème siècle, mais son origine remonte peut-être cinq ou six siècles plus tôt. La géographie était alors très différente : durant la période féodale, l’église desservait trois fiefs qui vont jusqu’à Saint-Maur et incluent Saint-Mandé. Fermée pendant des années, l’église a été intégralement restaurée entre 2001 et 2009, sur l’initiative de la commune désirant mettre en valeur son patrimoine. A cette occasion, elle a été à nouveau consacrée le 26 septembre 2009.. Actuellement, elle est donc un lieu de culte relevant de la Paroisse Saint-André, et accueillant quelques messes dans l’année et, sur demande, d’autres cérémonies. Chaque année, un festival musical de trois jours y est organisé par la mairie, ainsi que d’autres concerts. On peut venir la visiter sur rendez-vous (06 68 64 29 24, laisser un message au besoin). L’église est accessible aux fauteuils roulants et aux poussettes.
L’église Saint-André, au 22 avenue de Verdun, est bien plus récente. L’accroissement de la population sur le quartier du plateau (proche de Charenton) comme sur celui de Gravelle (dit aussi Montgolfier, proche de Joinville) rendait la petite église Saint-Maurice insuffisante. C’est une initiative privée qui est venue résoudre cette difficulté. M. et Mme André Lemoine firent don du terrain actuel et financèrent les travaux de construction. Ils l’offrirent en souvenir de leur fils mort au champ d’honneur en 1914. L’église fut bénie en 1925 par Mgr Dubois, évêque auxiliaire de Paris. Une plaquette retraçant l’histoire de l’église Saint-André a été publiée par la paroisse et est disponible au fond de l’église. Construite à partir d’une structure en béton, elle est de style romano-byzantin et constitue à plusieurs égards un mémorial de la Grande Guerre (on pourra se reporter à la parution réalisée par l’Association culturelle catholique de Saint-Maurice à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1914-1918). En 1935, la Cité paroissiale rue Nocard était à son tour achevée, et accueillit des générations de chrétiens, notamment dans le cadre des patronages. Celle-ci fait actuellement l’objet d’un nouveau projet immobilier permettant des locaux plus adaptés aux besoins actuels de la paroisse.
L’église des Saints-Anges-Gardiens (2 rue Belbéoch), qui est le lieu d’une paroisse distincte de Saint-André, a été construite à la même époque pour remédier au même problème, l’accroissement de la population. On y notera particulièrement les peintures murales réalisées par Nicolas Untersteller et son épouse entre 1942 et 1946, et un bel orgue Cavaillié-Coll. Des recherches historiques et artistiques ont été entreprises depuis 2006 afin de promouvoir ce patrimoine au cachet si particulier.
Pour être tout-à-fait complet, il faut signaler la présence d’une chapelle autonome dans les Hôpitaux de Saint-Maurice, évoquant un temple antique, construite par Emile Gilbert (lauréat du grand prix de Rome vers 1833 – ainsi qu’une autre chapelle intégrée aux grands bâtiments du 12 rue du Val d’Osne.
Histoire
Chaque quartier de Saint-Maurice possède une église. Cette disposition est particulièrement liée à l’histoire du XXe siècle.
L’église Saint-Maurice, située au 57bis rue du Maréchal Leclerc, est la plus ancienne. Elle date du milieu du XIème siècle, mais son origine remonte peut-être cinq ou six siècles plus tôt. La géographie était alors très différente : durant la période féodale, l’église desservait trois fiefs qui vont jusqu’à Saint-Maur et incluent Saint-Mandé.
Fermée pendant des années, l’église a été intégralement restaurée entre 2001 et 2009, sur l’initiative de la commune désirant mettre en valeur son patrimoine. A cette occasion, elle a été à nouveau consacrée le 26 septembre 2009..
Actuellement, elle est donc un lieu de culte relevant de la Paroisse Saint-André, et accueillant quelques messes dans l’année et, sur demande, d’autres cérémonies.
Chaque année, un festival musical de trois jours y est organisé par la mairie, ainsi que d’autres concerts.
On peut venir la visiter sur rendez-vous (06 68 64 29 24, laisser un message au besoin). L’église est accessible aux fauteuils roulants et aux poussettes.
L’église Saint-André, au 22 avenue de Verdun, est bien plus récente. L’accroissement de la population sur le quartier du plateau (proche de Charenton) comme sur celui de Gravelle (dit aussi Montgolfier, proche de Joinville) rendait la petite église Saint-Maurice insuffisante.
C’est une initiative privée qui est venue résoudre cette difficulté. M. et Mme André Lemoine firent don du terrain actuel et financèrent les travaux de construction. Ils l’offrirent en souvenir de leur fils mort au champ d’honneur en 1914. L’église fut bénie en 1925 par Mgr Dubois, évêque auxiliaire de Paris. Une plaquette retraçant l’histoire de l’église Saint-André a été publiée par la paroisse et est disponible au fond de l’église.
Construite à partir d’une structure en béton, elle est de style romano-byzantin et constitue à plusieurs égards un mémorial de la Grande Guerre (on pourra se reporter à la parution réalisée par l’Association culturelle catholique de Saint-Maurice à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1914-1918).
En 1935, la Cité paroissiale rue Nocard était à son tour achevée, et accueillit des générations de chrétiens, notamment dans le cadre des patronages. Celle-ci fait actuellement l’objet d’un nouveau projet immobilier permettant des locaux plus adaptés aux besoins actuels de la paroisse.
L’église des Saints-Anges-Gardiens (2 rue Belbéoch), qui est le lieu d’une paroisse distincte de Saint-André, a été construite à la même époque pour remédier au même problème, l’accroissement de la population. On y notera particulièrement les peintures murales réalisées par Nicolas Untersteller et son épouse entre 1942 et 1946, et un bel orgue Cavaillié-Coll. Des recherches historiques et artistiques ont été entreprises depuis 2006 afin de promouvoir ce patrimoine au cachet si particulier.
Pour être tout-à-fait complet, il faut signaler la présence d’une chapelle autonome dans les Hôpitaux de Saint-Maurice, évoquant un temple antique, construite par Emile Gilbert (lauréat du grand prix de Rome vers 1833 – ainsi qu’une autre chapelle intégrée aux grands bâtiments du 12 rue du Val d’Osne.